Quand Sarko se paye un Grec
Nicolas Sarkozy a toujours dit qu'il n'appréciait pas Alexis Tsipras. Le président des Républicains l'a encore démontré ce lundi. En visite à Madrid, l'ancien chef de l'Etat a prôné la fermeté à l'égard du gouvernement grec. "Que l'Europe, l'euro donnent le sentiment de céder et c'est la crédibilité de tout le système européen qui sera emportée" a-t-il expliqué avant de tancer directement Tsipras. "Par l'irresponsabilité de son Premier ministre, la Grèce s'est suspendue elle-même de la zone euro" a-t-il dénoncé. "Quel cynisme, quelle démagogie, quelle irresponsabilité" a dit l'ex-président de la République en parlant du référendum. Pour lui, "la question n'est plus de savoir comment sauver la Grèce, mais comment sauver la zone euro". Une position qui est celle défendue par les Allemands et Angela Merkel. Un peu plus tôt dans la journée, Jean-Claude Juncker sans été aussi pris à Alexis Tsipras sans le nommer directement. Le président de la Commission européenne s'était dit "trahi".