Israel et Charlie Hebdo

Le réseau relationnel du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, lui-même singulièrement impliqué, a joué un rôle fondamental dans la narration politico-médiatique relative aux attentats de janvier commis à Paris. Mercredi 20 mai, Panamza révélait la présence incongrue et discrète – le 7 janvier, aux abords des locaux de Charlie Hebdo – de l’ultra-sioniste franco-israélien Meyer Habib (ami intime de Netanyahou) aux côtés de l’ultra-sioniste Manuel Valls (un élu français qui proclama – en novembre 2012 – son « engagement absolu » envers Israël). L’information de Panamza a d’ailleurs été reprise aujourd’hui par le site de la chaîne Hispan TV. - en mai 2013, elle anima une conférence sur « la laïcité » organisée par son « ami » Gilles-William Goldnadel, un ultra-sioniste proche de Meyer Habib qui se déclare « fier » d’être aussi « l’ami » de Netanyahou. - en juin 2013, elle déclara, depuis Tel-Aviv, que « c’est toujours un plaisir de venir en Israël », qualifié de régime « démocratique » et d’« État de droit ». - en mars 2015, elle fut récompensée, via l’ultra-sioniste BHL, par un groupe US ultra-sioniste et antimusulman dénommé l’Institut Gatestone. Depuis l’affaire de la crèche Baby-Loup, Jeannette Bougrab cultive une proximité amicale et idéologique avec le couple ultra-sioniste formé par Manuel Valls et Anne Gravoin. Dans son dernier livre, Bougrab affirme avoir ainsi pu accéder, le 7 janvier, au quartier bouclé de Charlie Hebdo suite à son appel téléphonique de Gravoin qui aurait intercédé, via son mari, en sa faveur. Bougrab était alors accompagnée de son ami et avocat Richard Malka, un homme également en charge de la défense judiciaire de Charlie Hebdo ainsi que d’un richissime mécène de l’armée israélienne dénommé Beny Steinmeitz. Pour en savoir plus sur les nombreuses zones d’ombre des attentats de janvier, (re)découvrez le dossier Panamza à ce sujet.